Contexte
Il y a à peine un an, le journal officiel parlait de la législation en lien avec l’économie circulaire et la lutte contre le gaspillage. L’objectif était d’atteindre les acheteurs publics conviés à la mise en place du système d’achat responsable dans leur structure.
De quoi l’économie circulaire parle-t-elle ? Selon cette maxime, rien ne se perd, tout ce qui est visible est amené à se transformer. Cette économie dite circulaire parle d’un modèle économique nouveau qui se base sur la limitation des déchets. L’économie circulaire est contraire au modèle d’économie linéaire. Cette dernière consiste à produire et à consommer un produit pour ensuite jeter ce qui reste.
Les marchés publics, contribuant essentiellement à l’économie du pays, intègrent la politique de transition vers cette économie circulaire.
Pour une modification des habitudes du consommateur
Etant donné les ressources qui se font plus rares et les déchets qui tendent à augmenter, la pollution a fait comprendre aux acteurs publics, notamment, ceux qui sont sujets à la passation de commandes publiques, l’impossibilité de continuer avec le modèle linéaire. Ce faisant, la consommation responsable commence à gagner du terrain dans une lutte acharnée contre le gaspillage. Le développement durable passe par le respect de l’environnement et la mise en place de la responsabilité sociétale. La tendance touche alors l’économie dans son ensemble. La finance elle-même finit par basculer dans un investissement responsable visant à analyser les investissements possibles grâce à des critères extra-financiers. Parmi ces derniers, les effets de la consommation sur l’environnement font partie des plus importants. L’économie circulaire devient de plus en plus importante et son adoption par tous est capitale.
Si jadis, la « seconde main » ne concernait que les véhicules, à ce jour, cela porte sur tous les produits non-alimentaires. Ainsi, de nombreuses personnes peuvent acheter des livres ou encore des habits de seconde main. Il en est de même des meubles ou encore des électroménagers. Qui plus est, acheter un produit ayant déjà été utilisé signifie également acheter moins cher. Ainsi, Internet facilite grandement l’existence des consommateurs en mettant en relation les vendeurs d’occasion et les acheteurs.
Marché public et économie circulaire
Selon l’article 59 de la loi sur la lutte contre le gaspillage, les acheteurs publics sont conviés à se pencher sur le bénéfice de l’économie circulaire. Aussi, ils font mieux d’user de matériaux venant de ressources renouvelables. De surcroît, l’article 56 de la même loi parle de l’obligation d’inclure les constructions reconditionnées qui ne doivent pas rester en marge. Comme le marché public s’intéresse lui aussi au développement durable, il affiche un intérêt certain pour l’économie circulaire.