Le passage aux procédures dématérialisées, des retombées économiques positives
Elles ont été longues à être mises en place, et surtout, elles ont permis une refonte des procédures de passation des marchés publics. Il s’agit bel et bien des clauses de dématérialisation ou tout simplement de la dématérialisation en elle-même. En parvenant à imposer cette modalité comme le référent de toutes les démarches dans les marchés publics, les pouvoirs publics ont réussi un tour de force non seulement stratégique mais aussi économique. En effet, nombreuses sont ces entreprises ou opérateurs économiques qui ont traîné les pieds pour rendre effective la transition vers le tout numérique.
L’un des arguments qui ont facilité la vulgarisation de ce procédé, c’est l’impact économique qu’il a sur les dépenses liées à l’utilisation du papier. En ce sens, l’apport de la facture électronique est significatif avec des économies allant jusqu’à plus de 50 % par rapport à l’utilisation classique du papier.
Des prévisions optimistes pour les marchés publics
Le passage au zéro papier, c’est aussi l’adoption de nouveaux outils, notamment la signature électronique et le profil d’acheteur. Frais postaux, frais d’archivage ou d’impression, émission de factures entrantes et sortantes, voilà autant de coûts qui se voient réduits grâce à la dématérialisation. A l’échelle d’une entreprise, les économies réalisées ne sont pas négligeables, mais à l’échelle nationale, elles sont encore plus impressionnantes. On chiffre à au moins deux cents milliards d’euros par an le montant de la marge sur les opérations dématérialisées. Par ailleurs, cet avantage est aussi stratégique puisque ces économies sont susceptibles d’être réinjectées dans les marchés publics. A ce niveau, les pistes d’investissement sont variées et peuvent concerner l’aide au développement des entreprises, surtout les PME dont l’implication dans la commande publique est inestimable.