Cette enquête constitue le premier volet de l’enquête sur les utilisateurs de la dématérialisation. Le second volet concernera les acheteurs.
Dans ce premier volet, la direction des affaires juridiques avait pour but de connaître l’opinion des entreprises sur la dématérialisation, et comprendre les freins à son développement au sein des marchés publics.
Ce sont 400 réponses qui ont été recensées, représentant tous les secteurs d’activités. Les entreprises ayant le plus massivement répondu sont les PME avec 78 %.
Il ressort de cette enquête que l’utilisation la plus courante de la dématérialisation se situe au niveau des documents de la consultation disponible en ligne (80%). Par ailleurs, il ressort de l’enquête que les entreprises utilisent les plates formes de dématérialisation principalement pour être plus efficace et réaliser des économies (représentant respectivement 58 % et 55 % des réponses). En effet pour les entreprises, les économies sont réalisées à trois niveaux : l’utilisation de papier (pour 67 % d’entre elles), les photocopies (pour 58 % d’entre elles), et les déplacements (pour 53 % d’entre elles).
58 % des entreprises ont acquis un certificat, en estimant que son coût n’était pas dissuasif, compte tenu des économies réalisées par ailleurs. Toutefois, les entreprises rappellent que la procédure pour obtenir un certificat est parfois complexe.
En ce qui concerne les plates formes de dématérialisation, beaucoup d’entreprises (72%) estiment que leur diversité et l’ergonomie discutable de certaines, sont des freins au développement de la dématérialisation au sein des marchés publics.
Enfin les entreprises ont évoquées certaines pistes pour dynamiser le développement de la dématérialisation. Parmi elles, l’uniformisation des plates formes, est l’une des plus importantes. Ensuite est évoqué la simplification de l’obtention des certificats, la formation des acheteurs à l’utilisation de leur plate forme, et le cas échéant, la formation des entreprises à l’utilisation de ces mêmes plates formes.
Source : La lettre de l’OEAP, n°17, Juillet 2010