Ce qui est le plus reproché aux PPP depuis leur mise en place c’est l’inégalité d’accès à la commande publique que cela engendre. De ce fait, on peut être en droit de s’inquiéter sur la place des PME dans cette procédure.
Rappelons la définition : une personne publique s’associe à une personne privée pour réaliser un ouvrage. Si en principe, toutes les entreprises peuvent prétendre à un partenariat public-privé, dans les faits, on le remarque souvent, ce sont les grands groupes qui sont préférés par les acheteurs. Les grands groupes aux chiffres d’affaires impressionnant qui n’ont que peu de risque de défaillance.
C’est l’égalité d’accès à la commande publique que l’on remet en cause. Les PME n’ont ni les reins suffisamment solide, ni les ressources suffisantes ; on les exclut dès lors que l’acheteur décide de passer un PPP. Face à cette critique, pourtant on peut relever dans la loi l’existence d’une clause dans l’attribution d’un PPP relative à la part d’exécution des travaux réservée aux PME. C’est donc un rôle de sous-traitant que peuvent espérer les PME dans le cadre d’un partenariat public-privé.
A la question que tout le monde se pose : le partenariat public-privé est-il un avantage pour les PME ? A ce propos certains pensent que oui : la réalisation d’un PPP ne peut se faire sans des acteurs de confiance. La présence des PME est indispensable pour mener à bien la mission qui est confiée. D’autres au contraire hurle à la disparition progressive de nos petites et moyennes entreprises.
Si le démarrage des partenariats public-privé a été malmené depuis 2004, aujourd’hui ils font leurs grands retours. Devons nous craindre pour nos PME ? Affaire à suivre !
Source : https://www.lejournaldesentreprises.com