D’après une étude récente de la Commission Européenne les PME obtiennent un pourcentage de marchés publics inférieur à leur importance économique. Même si ces entreprises obtiennent environ 60% des marchés publiés au Journal Officiel de l’Union Européenne, cela ne représente que 34% de la valeur globale de ces contrats. Cette limitation d’accès aux marchés publics touche particulièrement les micros entreprises et les petites entreprises.Cette situation peut s’expliquer par le fait qu’il existe encore de nombreux obstacles décourageant les PME de répondre aux appels d'offres. Il s’agit notamment des difficultés à obtenir des informations, du manque de connaissance des procédures d'appel d'offres, du laps de temps trop court pour préparer la proposition, du coût de la préparation de la proposition (puisque de nombreux coûts sont fixes, les PME sont confrontées à des coûts élevés de manière disproportionnée en comparaison avec les grandes entreprises).Une analyse des facteurs de succès des PME a notamment permis de démontrer que le mode de passation des marchés ne semble pas avoir d’influence, et que le montant élevé de certains contrats reste certainement le principal obstacle auquel se heurtent les PME. De ce fait, l’allotissement apparaît comme l’un des meilleurs moyens pour faciliter l’accès des PME aux marchés publics.Certaines améliorations ont tout de même été relevées dans les Etats membres. La Commission européenne les encourage à prendre des mesures pour favoriser l’accès des PME aux contrats publics, à savoir :
- simplifier les procédures d’appel d’offres et réduire la charge administrative ;
- élargir la quantité et améliorer la qualité des informations disponibles sur les marchés publics ;
- renforcer le dialogue entre les PME et les acheteurs ;
- avoir plus fréquemment recours aux accords cadres ;
- prendre des mesures permettant de surmonter les capacités techniques et financières limitées des PME.
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