Ce Small Buisness Act tel qu'il est décrit par Nicolas Sarkozy réserverait une part des marchés publics aux PME françaises.
Il a ainsi déclaré : « Les Américains réservent 20% de leurs commandes publiques aux PME. Je n'accepte pas que la concurrence soit déloyale (...). Il n'y a aucune raison que les Américains aient le droit de faire ce que les Européens n'ont pas le droit de faire ». Puis il a ajouté : « C'est capital parce que ça permet de résoudre le problème économique français » qui serait selon le président Sarkozy : « nos petites entreprises ne deviennent pas assez de moyennes entreprises ».
Christine Lagarde, présente lors de cette déclaration a ajouté, suite aux déclarations du président Sarkozy : « Le Small Buisness Act (SBA)est un des moyens que nous allons utiliser pour privilégier les entreprises et en particulier les PME. On va également engager la simplification des procédures par un regard un peu neuf sur le code des marchés publics pour permettre aux PME d'accéder à la commande publique ».
Rappelons que Christine Lagarde, lorsqu'elle était en charge du ministère délégué au commerce extérieur avait déjà souligné l'importance d'instaurer un Small Buisness Act en Europe (cf. cette actualité : Chrstine Lagarde plaide pour les PME) . A Lyon, Mme Lagarde a de nouveau rappelé l'importance de cette mesure en France et en Europe : « Il y a tout intérêt à le faire au niveau français, mais aussi au niveau Européen ».
Avec cette prise de position directe du président de la république française, Nicolas Sarkozy, il est fort probable que les mesures pour l'instauration d'un SBA en France et éventuellement en Europe s'accélèrent. Pour cela il faudra que la présidence et le gouvernement français pèsent de tout leurs poids sur l'Union Européenne et sur l'OMC pour mettre en place cette mesure qui vise à réserver une part des marchés publics aux PME.
Nicolas Sarkozy avait déjà déclaré vouloir instauré une mesure réservant une part des marchés publics aux PME lors d'un meeting à Saint Etienne en Novembre 2006.