Vers une réalisation des objectifs fixés pour le plan Junker
En sa qualité de programme d’investissement de l’Union Européenne, le plan Junker a été mis au point pour des objectifs précis. On retient entre autres, la relance du secteur industriel et des investissements privés et publics. Pour atteindre ce but, le plan Junker qui s’étale jusqu’à l’année 2020, prévoit une levée de fonds. Par le biais de ses partenaires que sont la BEI (Banque européenne d’investissement) et le Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS), il est parvenu à récolter 257 milliards d’euros. C’est le chiffre qui a été annoncé au 1er janvier 2018, soit 82 % des 315 milliards d’euros qui devront être rassemblés d’ici juillet 2018.
Pour réellement mesurer la portée du plan Junker, il faut s’attarder sur la multitude de projets financés un peu partout dans les pays européens. La particularité de ce plan réside dans l’intérêt porté aux projets dits à « haut risque ». C’est un défi de taille qui a fait naitre une pépinière de projets dans divers secteurs économiques.
Un développement des projets dans le secteur public et privé
L’une des conséquences directes qui découlent du plan Junker est l’engouement grandissant des PME et TPE à se lancer dans des projets ambitieux. Les marchés publics aussi sont impactés avec un accroissement des appels d’offres. C’est inévitablement une bonne nouvelle pour les opérateurs économiques, qui ont ainsi l’occasion d’augmenter leurs chiffres d’affaires et de gagner en visibilité. En plus de bénéficier d’une simplification des procédures d’accès à la commande publique, les entreprises peuvent choisir des projets dans différentes thématiques. Parmi les secteurs touchés, on compte la formation, la culture, l’industrie et les TIC.
Les projets portant sur les énergies renouvelables ont également bénéficié d’un financement du plan Junker. La caractéristique principale des programmes retenus porte sur l’innovation et la durabilité. Il faut noter qu’à l’horizon 2020, l’ambition du plan Junker est d’arriver à atteindre la barre symbolique des 500 milliards d’euros.