Les outils utilisés pour le sourcing
La contribution du sourcing au succès de l’achat public n’est plus à démontrer. Mais en dépit de toutes les vertus qu’on lui reconnaît, c’est un concept qui demeure quelque peu flou. Il convient donc de mettre en lumière son mécanisme pour mieux connaître son fonctionnement. On fera tout d’abord le point sur les outils qui interviennent dans la mise en place du sourcing. L’acheteur public peut se baser sur des recherches internet en ciblant des catalogues de fournisseurs, des annuaires ou des sites spécialisés. Il est aussi courant de recourir à une étude de marché ou à l’organisation de colloques ou de salons. L’acheteur peut aussi rencontrer les fournisseurs dans un cadre d’échanges bilatéraux. Il est possible de mener le sourcing au travers des syndicats interprofessionnels ou des boîtes à suggestions ou d’idées. Ce sont des outils dynamiques grâce auxquels les opérateurs économiques peuvent proposer leurs idées pour améliorer la commande publique.
Le sourcing : comment ça se déroule ?
L’intérêt du sourcing pour l’acheteur public est de parvenir à jauger le marché pour mieux configurer sa stratégie d’achat. Pour cela, poser les bonnes questions est essentiel. Il lui faut tout d’abord s’assurer de la disponibilité des produits qu’il recherche. En fonction de la capacité d’approvisionnement des entreprises, il décidera de comment les parts de marchés seront alloties. Au cas où les produits recherchés font défaut sur le marché, l’acheteur peut toujours opter pour une autre approche en changeant par exemple son mode d’approvisionnement.
Autre question d’importance, la capacité des fournisseurs à supporter le volume des commandes. Il est difficile pour l’acheteur de fixer des délais de livraison sans connaître cette donnée. S’il a l’assurance de pouvoir s’approvisionner intégralement chez les fournisseurs locaux, il peut définir des délais de livraison tout en tenant compte des contraintes d’ordre logistique.
L’acheteur oriente aussi son sourcing sur les possibilités de trouver des produits éco-responsables locaux. S’il en a la certitude, il peut inclure des clauses en rapport avec le développement durable dans son cahier des charges.