Le plan Junker, une bouffée d’oxygène pour les investissements publics et privés
Remettre sur les bons rails l’industrie européenne et les investissements publics et privés, tel est l’objectif avoué du Plan Junker. Initialement lancé en 2014, il n’a véritablement été mis en place qu’en 2015, avec un plan d’actions qui vise à atteindre 500 milliards d’euros de fonds récoltés d’ici 2020. Pour parvenir à ce résultat, le plan Junker est épaulé par le FEIS (Fonds européen pour les investissements stratégiques), mais aussi par le Portail européen des projets d’investissement et la Plateforme européenne de conseils en investissement.
Une diversité de projets peut être financée par le plan Junker. Sont concernés les projets liés au domaine du transport (développement des infrastructures et équipements) et au secteur de l’énergie. Les programmes publics ou privés visant le développement des TIC (Technologies de l’information et de la communication) ou la protection de l’environnement sont aussi visés par le plan Junker. Les projets en question doivent avoir une forte valeur ajoutée et durables.
Un renouveau des marchés publics
Le plan Junker a contribué à la hausse des investissements dans le secteur public, avec pour conséquence, une augmentation des appels d’offres. Les marchés publics s’en portent beaucoup mieux, avec des projets lancés dans divers domaines. La résultante de cette situation est l’opportunité donnée aux entreprises, PME et TPE comprises, d’avoir des sources de revenus additionnels. Pour peu qu’elles présentent les garanties techniques, professionnelles et financières requises pour l’attribution des marchés publics, elles peuvent être sélectionnées.
Il ne faut cependant pas perdre de vue que la clause de la dématérialisation est un critère absolu à respecter pour prétendre à la commande publique. Il revient donc aux entreprises de disposer des outils nécessaires tels que la signature électronique entre autres, afin de correspondre aux procédures dématérialisées d’accès aux marchés publics.