En quoi consiste un marché public international ?
Les marchés publics permettent d’apporter une réponse proportionnée à un besoin identifié par une entité qui formule sa demande sous forme d’appel d’offres ou d’appel de projets. Les appels d’offres ou de projets peuvent être circonscrits au plan national, mais ils peuvent également se déployer sur un champ plus large. Le marché public international peut être lancé par un ministère, une banque ou un organisme international. Son objet peut porter sur une fourniture d’équipements, de matériels, mais aussi sur des services ou des travaux. Si à l’échelle nationale les marchés publics représentent une part considérable de l’économie, leur envergure sur le plan international est encore plus grande. Leur contribution au PIB mondial est estimée à une proportion comprise entre 10 % et 15 %. Ces marchés sont bien entendu ouverts aux entreprises de toute taille, les TPE, PME et ETI comprises. Les soumissionnaires sont naturellement tenus d’apporter la preuve de leurs compétences au travers de leur capacité technique, professionnel et financière. Les ETI et les PME font partie des entreprises qui arrivent à remporter une part non négligeable des marchés en jeu. Même si cette participation est encourageante, elle gagnerait à prendre plus d’ampleur.
Marché public international : qui en assure le financement ?
Un marché public international est généralement financé par diverses entités. En dehors du lanceur d’offres, il faut aussi compter les bailleurs de fonds comme la BERD (Banque Européenne de Développement et de Reconstruction), la Banque Mondiale, l’AFD (Agence Française de Développement) ou la BAD (Banque Africaine de Développement). En dehors des institutions d’investissement comme la BEI (Banque Européenne d’Investissement), on compte également les collectivités ou des sociétés du secteur public dans les rangs des bailleurs de fonds. L’Union Européenne est l’entité la plus en vue dans le financement des marchés publics internationaux.