Dans les collectivités locales, explique la direction générale des finances publiques (DGFiP) sur le site bercy-colloc, «les achats de petit montant (moins de 1.500 euros) génèrent un travail administratif sans rapport avec l'enjeu financier qu'ils représentent. Les deux tiers environ des actes de dépense sont, en effet, liés à des achats simples et récurrents tels que fournitures de bureau, documentation, entretien courant, etc.».
Depuis près de dix ans, «la direction générale des finances publiques sintéresse à la carte dachat, outil innovant permettant de simplifier lacte dachat et daméliorer la gestion des dépenses publiques par la dématérialisation. Après une phase dexpérimentation, deux textes réglementaires autorisent toutes les collectivités qui le souhaitent à mettre en place la carte dachat dans leurs services (décret n°2004-1144 du 26 octobre 2004 et instruction n°05-025 M0 M9 du 21 avril 2005 relative à l'exécution des marchés publics par carte d'achat)».
Jusquà la fin de lannée, la DGFiP organisera, en partenariat avec lAssociation des professionnels européens de la carte dachat (APECA), un tour de France de la carte dachat et de la dématérialisation qui va faire étape dans neuf villes. «Lobjectif en est de favoriser les échanges entre les quatre acteurs du dispositif: les collectivités territoriales, les établissements financiers émetteurs de cartes, les fournisseurs des collectivités et les comptables publics. La participation à ces journées dinformation est gratuite, sous réserve dune inscription préalable.»
Prochaines dates:
- Paris (15 juin),
- Toulouse (21 septembre),
- Nantes (30 septembre).