Diminution des charges liées au papier et digitalisation
Quoique fortement présente dans le mode de fonctionnement des PME, l’utilisation du papier génère assez de dépenses. En passant au zéro papier, une entreprise se déleste donc de certaines charges, notamment l’achat :
- de papier ;
- d’imprimante ;
- d’encre.
La réduction de ces coûts est d’autant plus significative dans le cas des sociétés de services, qui ont énormément recours au papier. Le zéro papier, c’est donc la digitalisation des prises de notes, des procès-verbaux ou compte rendus de réunion ou encore de rapports.
Le zéro papier, un ticket gagnant pour accéder aux marchés publics
La productivité des PME pourrait être largement améliorée du fait de la dématérialisation. En effet, à partir du 1er octobre 2018, pour des projets des marchés publics d’une valeur de 25 000 € HT ou plus, les entreprises devront soumettre une candidature totalement dématérialisée. Le zéro papier entre donc en ligne de compte du plan d’actions de dématérialisation des marchés publics, qui vise la simplification des procédures. Les démarches en rapport avec les passations de marchés prennent ainsi moins de temps et sont beaucoup plus sécurisées.
Un défi à relever pour les PME
Les PME ont une part significative dans la commande publique. Pour rester compétitives, elles doivent faire du zéro papier une priorité. Même si le processus peut paraitre contraignant au premier abord, il se définit désormais comme un avantage concurrentiel. Pour entrer dans ce nouveau moule, les entreprises se familiarisent avec les outils juridiques et techniques liés à la dématérialisation des marchés publics.
L’utilisation des plateformes dédiées aux places de marchés numériques est maitrisée par les sociétés, qui commencent à en saisir les contours de façon graduelle. L’acquisition de la signature électronique fait aussi partie des préambules pour espérer toucher une part de marché, depuis que le zéro papier est devenu la norme.