La dématérialisation des marchés publics, un passage obligé pour les PME
Le plan national de transformation numérique de la commande publique prévoit, d’ici l’horizon 2022, un passage exclusif au numérique dans les démarches relatives aux marchés publics. Appartenant à cet écosystème, les PME sont plus que concernés et sont tenus de respecter la feuille de route mise en place par la DAJ (Direction des affaires juridiques) de Bercy, pour prétendre aux commandes publiques.
Spécifiquement, à compter du 1er octobre 2018, les entreprises doivent traiter numériquement toutes les procédures relatives aux projets publics ayant une valeur estimée à 25 000 € HT. Il parait évident que les PME qui seront à jour au niveau des réglementations, auront plus d’avoir accès aux commandes publiques. Pour être prêtes à temps, elles ont entre autres obligations de se former au fonctionnement des plates-formes de marchés, et acquérir de nouveaux outils adaptés.
Outils techniques liés à la dématérialisation des marchés publics
Qui dit dématérialisation, dit également signature électronique. Ce qui revient à dire que les PME devront se plier à cette nouvelle norme. Elle est présentée comme un outil offrant plus de sécurité, grâce au chiffrement des données qui garantit leur confidentialité. La signature électronique permet également aux acteurs des marchés de disposer d’un identifiant unique reconnu par toutes les parties prenantes. L’enjeu pour les PME dans ce cas est de se doter d’un logiciel de signature fiable. La bonne nouvelle est que cet outil peut leur être offert par les plates-formes de marchés publics.
Avant l’échéance du 1er octobre 2018, les PME se font la main en faisant des tests sur les plateformes des donneurs d’ordres. Pour candidater de manière efficiente aux commandes, les entreprises s’essayent également aux « profil d’acheteur » et à leurs différentes fonctionnalités. La formation à ces nouvelles méthodes est donc un levier sur lequel s’appuient les PME, en vue de répondre présent au moment venu.