Depuis quelques années, de nombreuses collectivités ont anticipé la dérèglementation du marché de l’énergie en constituant des groupements d’achats afin de signer des contrats en jouant sur les prix.
Ainsi l’Ugap, centrale d’achats public a déjà travaillé avec 1800 acheteurs. De même, le Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité en Ile-de-France a déjà bouclé 6 appels d’offres regroupés, le dernier comptant 155 collectivités pour un volume annuel de 660 GWh et un total de 28 millions d’euros, soit une baisse de prix d’environ 20%.  Ou encore, en Aquitaine, 5 syndicats départementaux d’énergie ont obtenu, ensemble, une baisse de 15% sur le prix d’achat.
L’objectif est de créer des lots entre collectivités ayant les mêmes spécificités (une consommation quasi équivalente en hiver et été, une forte consommation mais sur peu de sites…), et situées dans des zones géographiques ayant le même fournisseur. Dans de telles conditions, les acheteurs bénéficient non seulement d’économie d’échelle mais également d’un traitement adapté à leurs caractéristiques. 
De plus, au vu de la complexité de ce marché public très particulier (notamment la forte variabilité des prix de l'énergie), il peut être très intéressant pour les petites communes de se regrouper afin de mutualiser les compétences.
Cependant, il faut rester vigilant. En effet, dans certains cas, les regroupements peuvent s’accompagner d’une perte d’efficacité et de réactivité dans le suivi du contrat.
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