Les marchés publics, le choix de la durabilité ?
Prendre part à un marché public est un défi pour les opérateurs économiques qui y prétendent. Indifféremment de leur prestige ou de leur taille, ils y voient des débouchés prometteurs pour leurs activités. Mais la commande publique se limite-t-elle à cela ? Au regard de l’impact qu’elle peut avoir, on peut répondre par la négative. En effet, une entreprise qui arrive à remporter une offre, en dehors des retombées financières escomptées, bénéficie d’une visibilité élargie. Elle apparaît désormais dans la base de données de l’acheteur public qui peut la solliciter ultérieurement pour d’autres prestations, dans le cadre d’une procédure restreinte par exemple. Outre l’acheteur public, des contacts peuvent être noués avec d’autres opérateurs économiques, évoluant ou non dans le même secteur d’activités. Ces relations peuvent être la base d’une synergie avec un réel potentiel de développement.
Les marchés publics pour fidéliser sa clientèle
Quand une entreprise parvient à exécuter un marché conformément aux exigences du cahier des charges, il est crédité d’une bonne cote auprès des pouvoirs adjudicateurs. En fonction de la nature du marché, notamment ceux relatif à la maintenance informatique, il n’est pas rare que l’acheteur ait recours au même prestataire. Cette possibilité n’est pas élargie à tous les marchés mais elle existe surtout pour des projets sensibles. Si certains observateurs peuvent voir en cet état de fait une situation de monopole, il n’en est rien s’il n’y a pas ouvertement une manœuvre discriminatoire par rapport à d’autres candidats. Si l’acheteur parvient à justifier ses choix en démontrant l’aspect délicat ou confidentiel de son marché, il ne pourrait être contesté. Toutefois, si les conditions le permettent, il est procédé périodiquement à une remise en concurrence pour ouvrir la commande à d’autres acteurs pour augmenter les chances de garantir la qualité des prestations.